Si l’on avait tendance à penser la supervision bâtiment par bâtiment, l’heure est désormais à l’hypervision, ou centre de contrôle unifié. Se définissant comme une supervision d’un ensemble de bâtiments supervisés, les centres de contrôle unifiés se développent rapidement dans les infrastructures privées. Qu’en est-il des villes ? Ces dernières, de plus en plus pourvues en équipements intelligents (éclairage, température, ouvrants, etc.), ont tout à y gagner.
Découvrez comment une plateforme comme Panorama est un atout précieux pour une ville optimisée, décarbonée et sécurisée.
La ville optimisée
Pour piloter efficacement ses services, une ville doit tout d’abord rassembler le maximum de systèmes sur une seule plateforme, et ce indépendamment des contraintes de distance. Cela permet de mieux contextualiser les évènements, et ainsi mieux calibrer les actions à mettre en place. Par exemple, si un équipement de signalisation tombe soudainement en panne, il est nécessaire d’y associer le flux vidéo d’une caméra aux alentours.
Pour répondre à ces défis, Panorama a plusieurs atouts :
- Flexibilité : la technologie objet est au cœur du système, il est très aisé d’ajouter des services et des bâtiments entiers dans l’interface développée
- Interopérabilité : Panorama connaît un très grand nombre de protocoles de communication, notamment ceux présents dans les bâtiments tertiaires. Le centre de contrôle unifié développé pourra remonter facilement toutes les informations issues des systèmes et équipements de la ville.
L’optimisation passe aussi par la mise en commun des équipements et des effectifs. Panorama dispose d’une offre dédiée, appelée Edge-to-Service, pour gérer les différentes supervisions mises en place dans la ville. L’offre fonctionne avec 3 modules :
- Un concentrateur de données qui héberge, au plus proche des équipements, une application de supervision locale (via le module Edge Node).
- Une hypervision centralisée qui fédère les données temps-réel des sites et met à disposition des opérateurs, des IHM performantes de contrôle-commandes.
- Un outil d’administration, véritable chef d’orchestre, qui permet une gestion applicative à distance du parc installé et fonctionne comme un outil de DevOps spécialisé (via le module Edge Controller).
En résumé, les données sont collectées et traitées localement depuis le terrain (Edge Computing), puis envoyées de manière sécurisée via le Edge Controller vers le centre de contrôle unifié. Edge to service permet de superviser entièrement à distance les infrastructures d’une ville : la maintenance est optimisée (moins d’interventions, moins d’effectifs nécessaires), les installations sont plus rentables et homogènes, et le pilotage des installations est plus souple (à la fois centralisée et en autonomie).
La ville décarbonnée
Une ville intelligente et optimisée se doit aussi d’être plus efficace d’un point de vue énergétique. L’ensemble des informations affichées par le centre de contrôle unifié en place va jouer un rôle déterminant. Voilà pourquoi Panorama dispose, en plus d’une solution de supervision SCADA, d’une solution de type data historian nommée H2. Fort d’une connaissance approfondie en automatisme, CODRA a développé H2, un module qui va historiser de manière très fine les données acquises des équipement.
Après les avoir collectées, Panorama H2 réalise plusieurs opérations sur les données :
- Traitement : filtrage et échantillonnage, application de fonctions, combinaison de mesures
- Etiquetage des données : identification et classification des données dans la base
Avec cette donnée parfaitement structurée, H2 va pouvoir créer des rapports standardisés, notamment sur la consommation énergétique des services et équipements dans la ville. Les dérives de consommation sont ainsi identifiées plus facilement, ce qui concoure à la réalisation des objectifs d’efficacité énergétique mis en place ou imposés.
La ville sécurisée
Les villes sont face à un double enjeu de sûreté/sécurité :
- Physique : les systèmes de sécurité se sont très largement répandus depuis une vingtaine d’années, mais il est souvent difficile d’utiliser tout leur potentiel.
- Cyber : les collectivités sont souvent des cibles de choix pour les attaques informatiques, et les autorités agissent en conséquence. En France, l’ANSSI désigne comme Entités Essentielles les acteurs de l’eau, les transports, les établissements de santé et les administrations publiques.
Panorama intègre très largement les équipements et systèmes de sécurité présents aussi bien dans les bâtiments que dans les rues :
- Vidéoprotection : caméras, VMS (Video Management System), murs d’image
- Contrôle d’accès : portes, portiques, barrières, interphonie
- Alarmes incendie
Avec l’ajout de ces équipements, vous disposez d’une application d’Hypervision sûreté-sécurité complète, regroupant dans une même interface toutes les supervisions. Une seule application sera nécessaire pour tous les opérateurs en supervision, qui pourront mieux contextualiser l’information et agir de manière plus efficace. C’est le meilleur moyen de rendre plus utiles et rentables les nombreux investissements réalisés en vidéoprotection.
En termes de cybersécurité, Panorama a été certifié par l’ANSSI, ce qui est une première en France, et ce au niveau CPSN (plus haut niveau possible pour un SCADA). Panorama présente plusieurs mécanismes de cybersécurité, indispensables à la sécurisation d’un centre de contrôle unifié :
- Protocoles de communication chiffrés : basés sur des certificats, ces protocoles assurent une communication protégée entre les différents objets du système (automates, serveurs, clients),
- Annuaire externe : les utilisateurs de Panorama peuvent être déclarés dans un annuaire externe (Active Directory/LDAP) → un tiers de confiance peut donc conserver les données de connexion confidentielles,
- Network Wizard : cet outil aide au paramétrage de sécurité des échanges entre les différents objets.
Plus qu’une simple supervision, le centre de contrôle unifié sera un incontournable pour la ville de demain. Après une longue phase d’investissement en systèmes et en équipements « intelligents », il est temps pour les villes d’en tirer tout le potentiel : les piloter plus facilement, récupérer toutes les informations qu’elles produisent, rendre la collaboration entre opérateurs plus fructueuse efficace. Ainsi, les villes disposeront d’outils sérieux pour mieux piloter, décarboner et sécuriser leurs infrastructures.
